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Testo junkie : sexe, drogue et biopolitique
Edité par Grasset - 2008
Journal de bord de 236 jours d'intoxication volontaire à base de testostérone synthétique et réflexion sur le désir, la transexualité, le pouvoir de la politique du droit et de l'industrie pharmaceutique sur la sexualité, la différence sexuelle et la perception des genres, etc. Electre 2018
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Quatrième de couverture
« Je ne prends pas la testostérone pour me transformer en homme, mais pour trahir ce que la société a voulu faire de moi, pour écrire, pour baiser, pour ressentir une forme de plaisir post-pornographique, pour ajouter une prothèse moléculaire à mon identité transgenre low-tech faite de godes, de textes et d'images en mouvement, pour venger ta mort. »
B.P.
Récit autopornographique et analyse de la production du corps à l'ère pharmacopornographique, Testo Junkie transgresse les limites traditionnelles de l'essai philosophique. La politique queer y pénètre la théorie, comme la testostérone se glisse dans la peau.
« ... Un regard extrêmement fin sur le régime post-industriel, global et médiatique. Certainement un des essais les plus radicaux et passionnants de ces dernières années. »
José Andrés Rojo, Babelia, El País
Biographie
Beatriz Preciado est philosophe, auteur du Manifeste contra-sexuel (Balland, Paris, 2000), devenu un classique de la théorie queer, traduit dans sept langues.
Source : Electre