Ça

Pulcinella. 200.-

Edité par BMC Records - P 2019

Notes du site paris-move.com : "Pour la sixième fois le Quartet toulousain PULCINELLA nous déballe son avalanche sonore avec bonheur et virtuosité. Un son qui pourra surprendre ceux qui n’imaginent pas que derrière le nom de PULCINELLA va surgir un combo qui envoie grave et qui va vous faire vous lever de votre fauteuil. Ferdinand Doumerc aux saxophones, flûtes et mélodica (les Headbangers, Initiative H, La Face cachée des sous-bois, Mowgli), Florian Demonsant à l’accordéon et à l’orgue Elka, Jean-Marc Serpin à la contrebasse et Pierre Pollet à la batterie nous distillent sur “ça” leurs notes multicolores et bigarrées dans des compositions qui oscillent entre pur délire apparent et dadaïsme musical flagrant. Le tout avec une énergie dont on se demande où est la source, tant elle est intarissable. Chacun des musiciens a un CV long comme le bras et un vécu musical impressionnant qui en impose. De quoi remettre à leur humble et juste place ceux issus d’émissions de télé-réalité qui sse la jouent déjà “grands musiciens” ou “grands chanteurs” alors qu’ils sont encore si “petits”. Mais revenons un instant sur le nom de cette formation, PULCINELLA. Le choix du nom est comme annonciateur de la tonalité: Pulcinella… Polichinelle… ce personnage fameux issu de la Commedia dell’arte… qui représentait le plus souvent un valet d’origine paysanne, rusé, grossier, simple, disgracieux, spirituel et gourmand, vêtu de blanc et remarqué par son fameux “maschera” (masque) avec son nez en bec de corbin, mais aussi sa bosse, son gros ventre et son parler imitant le cri des oiseaux. Un personnage qui finalement colle fort bien à cette musique que nous propose cette formation toulousaine avec “ça”. Tout comme l’ensembles sonore est très original, les titres des compositions véhiculent des idées et pensées surprenantes et pas banales: “Salut ça va?”, “L’ivresse des profondeurs”, “Ta mère te regarde”, “Qu’est-ce qu’on attend?” ou encore “J’ai caressé le chien du douanier”. En tout, 50 minutes délirantes qui, au-delà de l’aspect formel, font passer le concept de création musicale libre de l’âge de pierre à celui que l’on pourrait trouver sur Mars. Une pantalonnade musicale exceptionnelle, une vaste farce musicale burlesque de très grande qualité interprétées par de doux dingues particulièrement doués! Un Must…! Un “indispensable”…!"

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