XVIe siècle
L'herbier de Macer Floridus
Macer Floridus (auteur prétendu)
Herbarum vires Macer tibi carmine dicet.
[Paris, pour Pierre Baquelier, circa 1515].
Herbarum vires Macer tibi carmine dicet.
[Paris, pour Pierre Baquelier, circa 1515].
RES A 1
L’herbier du pseudo Macer Floridus traite de soixante-dix-sept « bonnes herbes », reconnues alors pour leurs propriétés médicinales réelles ou supposées. Le texte originel, qu’il faut peut-être chercher du côté de l’Allemagne au Xe siècle, est enrichi, au fil du temps, par l’addition de commentaires empruntés aux auteurs arabes et à l’école de Salerne. Le médecin Odo de Meung-sur-Loire semble avoir pris, au XIe ou XIIe siècle, une large part à cette entreprise. A la fin du XVe siècle, Guillaume Guéroult, professeur de médecine à Caen, met en forme une version définitive du texte, qu’il complète assez largement, et qui fera l’objet de plusieurs éditions toutes très similaires.
En plus de la gravure ornant la page de titre, figurant un maître absorbé par ses études, soixante-cinq bois figurant chacun une plante dans un encadrement double ponctuent l’ouvrage.
En plus de la gravure ornant la page de titre, figurant un maître absorbé par ses études, soixante-cinq bois figurant chacun une plante dans un encadrement double ponctuent l’ouvrage.