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Ces rêves qu'on piétine
Edité par Editions de l'Observatoire - 2017
Allemagne, avril 1945. Les parcours croisés de Magda Goebbels, femme la plus puissante du IIIe Reich, et d'Ava, 3 ans, enfant du KZ-Bordell d'Auschwitz. Tandis que les alliés progressent, la première s'enfonce dans l'abîme de la folie nazie et la seconde, miraculée de l'horreur, tente d'échapper à son destin. Prix Stanislas 2017. Premier roman. Electre 2017
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Quatrième de couverture
Ces rêves qu'on piétine
Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l'Allemagne nazie. L'ambitieuse s'est hissée jusqu'aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu'elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s'enfonce dans l'abîme, avec ses secrets.
Au même moment, des centaines de femmes et d'hommes avancent sur un chemin poussiéreux, s'accrochant à ce qu'il leur reste de vie. Parmi ces survivants de l'enfer des camps, marche une enfant frêle et silencieuse. Ava est la dépositaire d'une tragique mémoire : dans un rouleau de cuir, elle tient cachées les lettres d'un père. Richard Friedländer, raflé parmi les premiers juifs, fut condamné par la folie d'un homme et le silence d'une femme : sa fille.
Elle aurait pu le sauver.
Elle s'appelle Magda Goebbels.
Biographie
Sébastien Spitzer est journaliste. Ces rêves qu'on piétine est son premier roman.
Source : Electre
Biographie
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Les derniers jours de Magda Goebbels
Ce roman retrace, sur un mode mêlant fiction et réalité historique, les derniers jours de la vie de Magda Goebbels, dont on connait l'issue. Ce qu'on sait moins, c'est que la mère infanticide était la fille adoptive d'un commerçant juif. A ce récit vient s'ajouter le parcours d'une jeune enfant, née dans le bordel d'Auschwitz, et qui se retrouve par hasard dépositaire de témoignages de victimes, dont les lettres imaginaires du père adoptif. Tant le récit, particulièrement sombre, on s'en doutera, que l'écriture, concourent à rendre l'atmosphère irrespirable. J'ai été moins convaincu par la deuxième partie, notamment le portrait un peu trop idyllique de la photographe, pourtant inspiré d'une correspondante de guerre américaine ayant réellement existé. Le portrait psychologie supposé de Magda Goebbels m'a par contre complètement convaincu.
SEVERE Hervé - Le 19 janvier 2021 à 11:53