Orange Mécanique, les rouages de la violence

Felici, Benoît. Metteur en scène ou réalisateur | Mantin, Elisa. Metteur en scène ou réalisateur

Baux, Pierre (19..-....). Narrateur | Frison, Julien. Narrateur | Hailey, Seamus. Metteur en scène ou réalisateur | Marder, Marc (1955-....). Compositeur

Edité par Compagnie des Phares et Balises / A la demande - C 2024

Résumé : A la sortie du film de Stanley Kubrick on accuse l'auteur du roman, Anthony Burgess, de faire une apologie de la violence, de l'esthétiser, de la sublimer et même de la légitimer. Mais il y a là un malentendu. Le film se propose de remonter le fil du scandale et de l'oeuvre à l'aide des écrits que Burgess a laissé à son sujet, rassemblés dans un manuscrit inédit The Clockwork Condition. De 1971 à 1973 il va écrire de nombreuses notes, textes, contributions et ébauches de l'essai, entre tentative de justification et exercice d'introspection De l'Orange Mécanique on connait et on retient toujours la première partie, consacrée à la description des exactions, des viols et des massacres du jeune Alex et de sa bande de copains. Mais le coeur du livre se situe en réalité dans la deuxième partie - plus politique - du roman. Récupération politique, bataille idéologique autour de la sécurité, proposition de lois répressives, discours des experts, place des médias tout y est ! A travers ce roman, Alex ne serait qu'un miroir de nous-même. Et nous renvoie au dilemme de nos sociétés faisant du roman une critique ou une satire sociale, avec comme point d'orgue, les réponses institutionnelles à cette violence. En définitive, il nous interpelle sur le risque à plus ou moins long terme pour chacun d'entre nous de devenir des Oranges Mécaniques.

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