De plus en plus pratiquée par les danseurs amateurs en Occident et ailleurs dans le monde, source d’inspiration pour les grands chorégraphes contemporains, sujet d’intérêt croissant de la part des artistes africains, la danse africaine amorce un renouveau en ce 21e siècle.

Le Principe :
Les danses en Afrique sont basées sur la répétition du geste selon les différentes traditions mais elles possèdent aussi un large champs d’improvisation. En fait, les danseurs sont libres de danser comme ils le veulent ; tout en respectant une certaine technique ou un certain thème.
La Technique :
La danse africaine se caractérise par un rapport au sol spécifique : l’attaque du pied au sol. Les genoux sont pliés, ce qui implique que le bassin est proche du sol. Le centre de gravité est bas, ce qui permet de varier les dynamiques : opposer des mouvements très rapides à des mouvements plus lents et plus liés. Cela permet aussi de donner un effet de surprise, d’inattendu. Les mouvements sont surtout saccadés, vifs, secs et rapides. Il y a beaucoup de ruptures, d’accents, d’isolations et de dissociations. La polyrythmie transparaît dans le corps du danseur : le rythme des mouvements des mains par exemple peut être différent de celui des jambes, du buste etc… Ce rythme peut être marqué au sol par les pieds. Le corps du danseur semble perpétuellement habité par une pulsion rythmique. La danse africaine mobilise tout le corps de façon très physique. Il y a beaucoup de mouvements acrobatiques. La danse révèle en quelque sorte l’impétuosité et la force du corps.
"En Afrique, c’est la danse qui est au commencement de toutes choses. Si le verbe l’a suivi, ce n’est pas le verbe parler, mais le verbe chanter, rythmer. " LEOPOLD SEDAR SENGHOR