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Maudit soit Dostoïevski
Edité par POL - 2011
Ce roman, inspiré par Crime et châtiment, en reprend la trame pour l'adapter à l'Afghanistan contemporain. Rassoul vient d'assassiner une rentière pour la punir du sort qu'elle fait subir à Souphia, sa fiancée. Il lui dérobe ensuite son argent afin de venir en aide à Souphia et à sa famille. Rongé par le remords, il souhaite se rendre à la police mais personne ne s'intéresse à son cas.
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Livre - 2011 - Maudit soit Dostoïevski
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Quatrième de couverture
Un prince est debout, insouciant, tenant une coupe à la main. Derrière lui, sur un lit, gît un corps poignardé. Deux musiciens, dans un coin de la pièce, jouent du luth et de la guimbarde. À l'extérieur, derrière la porte, deux soldats montent la garde ; l'un est armé d'une grande épée et d'un écu, l'autre d'un filet de rétiaire et d'une lance gigantesque. Ils sont tous calmes, sereins, sauf une femme, cachée derrière une jalousie ; elle a une expression bizarre, inquiète et en même temps persifleuse. Sans doute est-elle la seule à connaître le mystère de ce meurtre, et la menace qui vise le prince.
Enfant, Rassoul était attiré par cette miniature ancienne, et cela alors qu'il éprouvait en le contemplant un malaise indéfinissable, une sensation étrange. Chez ses grands-parents, il se postait devant cette peinture, inventait des histoires dans lesquelles il s'identifiait toujours au prince ; et il attribuait une voix à cette femme qui observait la scène, une voix qui susurrait tantôt avec inquiétude, tantôt avec ironie : « Bouge, Rassoul, bouge ! »