La laveuse de mort 5/5

Un roman puissant à dimension autobiographique qui marque de façon fracassante l’entrée d’une romancière kurde sur la scène littéraire internationale.

David P. - Le 05 février 2021 à 16:41

Une lecture-choc, un coup de poing, un immense coup de cœur ! 5/5

Née femme, une mèche blanche suspecte dans les cheveux : il n'en faut pas plus à Fremsk pour être considérée comme impure, source de déshonneur, alors rejetée par son père et sa belle-famille kurdes. 1986-1991, nous suivons les débuts de Fremsk, protégée par ses grands-parents maternels qui semblent être le seul rempart face à la folie des hommes. Un roman d'une profonde dureté, d'où émerge pourtant beaucoup d'humanité. Un deuxième volume est en cours de traduction, et il me tarde de retrouver cette héroïne bouleversante, dont la vie emprunte beaucoup à celle de son auteure.

Morgane-BAT - Le 27 février 2021 à 07:03

Roman percutant sur la situation des femmes 5/5

Kurde irakienne, réfugiée au Danemark à l'adolescence, Sara Omar partage bon nombre de traits avec son personnage principal, Frmesk, qui, parce qu'elle nait avec une mèche de cheveux blancs, et quelque chose de particulier dans le regard, est considérée comme impure et potentielle source de déshonneur. Dès lors, sa vie est en danger. Elle grandit dans un univers où la vie d'une femme ne vaut rien, et ne tient qu'à un fil. Un roman choc, une atmosphère sombre et oppressante au milieu de laquelle surgit malgré tout une étincelle d'humanité. Le roman qui fait suite permettra de combler certaines zones d'ombres de la vie de Frmesk.

Hervé S - Le 23 février 2021 à 10:36