Avis des lecteurs

• Une spirale funeste 4/5

  Le roman s’ouvre sur la vie quotidienne dans une cellule minuscule de Paul, factotum dévoué pendant 20 ans, et de son codétenu, un gros dur qui s’évanouit chaque fois qu’on lui coupe les cheveux. La raison de son incarcération ne sera connue qu’à la toute fin du roman. Entre les deux, nous découvrons Paul, son père, pasteur qui a perdu la foi, sa mère soixante-huitarde assumée, sa femme pilote d’avion, et même sa chienne, et nous assistons au naufrage qui s’annonce, jusqu’au geste fatidique qui le mènera en prison. Paul a presque tout de l’anti-héros, et pourtant on s’attache à ce personnage, et à ce récit à l’humour noir. Tout cela ne fait peut-être pas un Goncourt au final, mais ne boudons pas notre plaisir.

  Hervé S - Le 27 avril 2020 à 11:02

• Un Goncourt à ne pas manquer 5/5

  Voilà bientôt deux ans que Paul est incarcéré avec Patrick, une brute tatouée fan de Harley. A côté de l’univers carcéral et de la belle amitié qui se noue entre les deux hommes, Paul nous plonge dans ses souvenirs (un père pasteur Danois ; une mère Française gérante d’un cinéma ; une belle épouse au Canada...) Nous savons qu’il a tout perdu mais ne découvrons les raisons de son incarcération qu'au fil de la lecture. Avec une plume tendre et ironique, J.P. Dubois livre le parcours d’un homme ordinaire, qui un jour a pété les plombs. Des personnages attachants, un roman d'évasion, juste ce qu'il faut pour réenchanter le monde.

  Morgane-BAT - Le 14 mars 2020 à 15:40

• 5/5

  DELAMARE Marie-Dominique - Le 13 décembre 2019 à 14:52