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Au bord de la Sanda
Edité par La Peuplade - 2019
Un homme vit et peint dans ses caravanes tout près de la Sandá, une rivière glaciaire aux confins de l’Islande. L’été s’achève, les tableaux s’entassent dans l’atelier, les visites sont rares et les nuits, de plus en plus froides et tranquilles. Avec en tête la biographie de Chagall ou les lettres de Van Gogh, l’artiste arpente la forêt, s’oubliant dans le courant du temps passé, que viennent interrompre les apparitions irréelles de la femme à l’imperméable rouge. Une seule chose lui importe : peindre la vérité des arbres qui l’entourent. Dans une langue vêtue de paysages, sensible aux tensions secrètes du silence, Au bord de la Sandá suit l’itinéraire d’une réflexion qui choisit l’au-revoir, laissant derrière « des années de sable, dénudées et balayées par le vent, comme un désert desséché par un hiver sans pluie ».
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Avis des professionnels
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Au bord de la Sanda
En Islande, un peintre, en froid avec ses contemporains, vit dans une caravane à l’orée d’une forêt au pied d’un volcan. Entre rêverie et réalité, son esprit vagabonde au fil des saisons et des pages. Accompagnés des arbres et des oiseaux mais aussi de Van Gogh, Chagall et Chichkine, il s’interroge sur les mécanismes de la création et la fonction de l’art dans la société. Un récit poétique et introspectif, étonnant et délicieux.
David POCHOLLE - Le 30 janvier 2020 à 13:46
Avis des lecteurs
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Art et solitude au coeur de la nature
Une rivière de sable au bord d'un volcan islandais, deux caravanes (l'une servant de lieu de vie, l'autre d'atelier) où s'est installé un homme, à l'orée de la forêt loin de la civilisation. On ne saura que peu de choses de lui, si ce n'est qu'il est père, peintre, mais qu'il a fait le choix de s'isoler. On le suit dans ses lectures (lettres de Van Gogh, biographie de Chagall), ses tentatives de peindre des arbres, ses balades et rêveries. Court roman contemplatif, poétique, qui traite de la solitude avec talent, et qui fait la part belle à la nature.
Morgane-BAT - Le 20 octobre 2020 à 06:52 -
Deux saisons dans une caravane islandaise
Il ne faut pas chercher d'action dans ce roman, tout au plus quelques coups de fusil de braconniers, ou une mystérieuse femme en rouge aperçue de loin en loin et que le narrateur essaie de retrouver. Mais la magie de ce petit roman tient dans la description d'une atmosphère, dans les remarques parfois acerbes d'un homme qui s'isole du monde, passant ses journées à peindre ou à se promener dans la nature. La traduction de Catherine Eyjólfsson est magnifique. Un livre à savourer.
Hervé S - Le 02 mai 2020 à 11:50