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All Born Screaming
Notes du site ledevoir.com : "Cette fois, Annie Clark ne joue aucun personnage. Ne porte pas de costume non plus, ne chante pas dans un décor, par exemple celui des années 1970 lounge et psychédélique de son précédent album, Daddy’s Home (2021). Du St. Vincent sans filtre, démaquillé, et ça fait du bien à écouter : il y a, dans ce recueil de 10 nouvelles chansons, dont elle assure elle-même la réalisation (une première), un sentiment d’urgence, une énergie primitive qui manquait à ses derniers albums. Bien sûr, rien n’est si immédiat dans le travail de l’autrice-compositrice-interprète. Ses chansons truffées de détails, de détours et de contrastes forcent l’écoute attentive, les comparaisons avec les plus brillants de sa profession (on pense à Prince, encore, sur Big Time Nothing), puis l’admiration. Trace de rock industriel (sur Broken Man), de soul-rock (Violent Times ferait un magnifique thème pour le prochain James Bond), d’électro minimaliste (la ballade The Power’s Out), tout ça fait sens dans la tête de Clark, qui retrouve la forme, admirable, d’il y a 10 ans."