Printemps Balkanique
Dans le cadre de la 11ème édition du Printemps balkanique, la bibliothèque de Fleury-sur-Orne vous invite à rencontrer deux auteures : Albena Dimitrova et Irina Teodorescu le vendredi 22 avril à 20h à la salle d'animation du centre socio-culturel (39 route d'Harcourt). Cette rencontre sera animée par Sophie Peugnez.
Dédicace à l'issue de la rencontre en partenariat avec la librairie Eureka Street.
Entrée Libre >>> Réservation conseillée au 02 31 84 31 94.
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Rencontre d'auteurs à Fleury/Orne
Albena Dimitrova
(photographie : © Livres Hebdo)
A propos de l’auteur
Albena Dimitrova, née en 1969 à Sofia, se consacre depuis 2006 entièrement à l’écriture, à la dramaturgie et à la présentation de spectacles vivants. Elle a dirigé la programmation artistique du Festival international de danse contemporaine de Sofia (SDW) entre 2007 et 2012.
Albena Dimitrova a publié Le Goût Bulgare. Portraits de Femmes en Bulgarie (Éditions Le Rocher, 2008) et plusieurs recueils de poésie aux Éditions Séguier (Méditance, 2009 ; Livingdance, 2010, traduit en anglais, chinois et russe). Elle signe la dramaturgie de plusieurs pièces de théâtre, notamment L’autre, créée pour la Comédie-Française et jouée au cours de la saison 2015.
Bibliographie
» Nous dînerons en français, Galaade éditions, 2015
» Living dance, Séguier, 2010
» Méditance, Atlantica, 2009
» Goût bulgare : portraits de femme en Bulgarie, Rocher, 2008
Nous dînerons en français d'Albena Dimitrova
« Le communisme s’est écroulé. Le rapport de Guéo l’aurait peut-être sauvé. Les messages de mes paupières gardent leur secret, mais j’ai la vie sauve. » Tout commence à l’hôpital du gouvernement bulgare où Alba a été admise pour une paralysie galopante. Elle a dix-sept ans et rencontre Guéo, cinquante-cinq ans, membre du Politburo. Conscient de la déroute communiste, il ne cesse de travailler sur un rapport. Là, dans ce sanatorium, puis de Sofia à Varna sur les rives de la mer Noire, ils vont s’aimer. Passionnément, absolument. Surveillés par les services secrets, dans ces jours anciens que sont les dernières années du communisme juste avant que ne tombe le mur de Berlin. Trois ans, peut-être quatre… jusqu’au moment où Guéo va trop loin : l’étau se resserre et Alba doit fuir. Ils se donnent rendez-vous à Paris pour un premier dîner en français. |
Irina Teodorescu
(photographie : © Ouest-France)
A propos de l’auteur
Irina Teodorescu est née à Bucarest en 1979 et vit en France depuis 1998. Après un recueil de nouvelles (Treize, éditions Émue), La malédiction du bandit moustachu est son tout premier roman. Son dernier livre Les étrangères vient de paraître aux éditions Gaïa en 2015.
Bibliographie
» La malédiction du bandit moustachu, Gaïa, 2014
» Treize, Emue, 2011
Les étrangères d'Irina Teodorescu
Joséphine est une petite fille à la fois roumaine et française. Privilégiée, car elle peut circuler librement sous le régime communiste, mais rejetée, car elle est étrangère à Bucarest comme à Paris. Joséphine s’interroge : peut-on être amoureuse de sa professeure de violon ? Puis elle devient photographe, connaît le succès. Elle rencontre Nadia. Leur passion est brûlante, le Mur est tombé, le Palais du Peuple est de moins en moins gris. Mais l’amour bascule, aveugle, emporte tout. Nadia la louve, la danseuse, est un fleuve en colère. Elle s’exile à son tour, fuit Joséphine, cherche un lieu où s’apaiser. Peut-être Kalior, la ville orientale, la belle endormie. Trouver les épaules dorées sur lesquelles se réinventer, comme on s’invente des dieux auxquels se raccrocher. |